"Dans un environnement qui change, il n'y a pas de plus grand risque que de rester immobile." - Jacques CHIRAC
J’entretiens depuis quelques années maintenant une fibre verte. En effet, depuis mes années lycée, je ne cesse de prendre conscience que la situation environnementale actuelle est proche d’être catastrophique, et ce, sur de nombreux aspects. Depuis lors, je me documente, en regardant des documentaires aussi géniaux qu’effrayants, en me tenant à jour de l’actualité liée à l’environnement (mais pas que), en discutant avec qui le veut bien. Quelques années de réflexion qui me poussent encore et toujours à réfléchir à ce que je peux faire à mon échelle.
Lors de ma première année de licence Information et Communication à l’UCO de Nantes, j’ai eu la chance, grâce à mon choix de mineure, de suivre un cours aussi génial qu’enrichissant : Communication et développement durable. J’en profite pour remercier Mr Nathanaël WALLENHORST qui était notre professeur dans cette matière. Pourquoi est-ce que ce cours m’a autant marqué ? Parce qu’il a permis à chacun et chacune d’entre nous d’échanger autour de la thématique environnementale. À chaque début de cours, nous faisions un tour de table, celles et ceux qui avaient quelque chose à nous apprendre, au sujet de l’actualité ou sur d’autres faits, prenaient la parole afin de lancer un débat constructif. L’échange est la pierre fondatrice de nombreuses choses. À l’issu de ce cours, certaines personnes ont mûri leur fibre verte, d’autres l’ont découverte. Dans tous les cas, une évolution était visible.
Pourquoi est-ce que je parle de cette expérience dans un article qui est censé parler des petits gestes éco-responsables ? Parce qu’il a souvent été sujet de cela dans nos échanges de table ronde. Le premier débat se portait sur le faible impact des petits gestes à notre échelle. Pour beaucoup, adopter des gestes responsables dans notre vie de tous les jours ne peut avoir d’impact sur la situation globale de notre écosystème. Et pourtant ; nous en avons discuté entre nous, en dehors de notre cercle également, le constat était le suivant :
Comment espérer un changement à haute échelle si même à la nôtre, nous ne faisons pas d’efforts. Il faut imaginer un effet boule de neige pour nos actions. Un compost, plus un compost, plus 5 composts, plus 10, plus 100 et nous arrivons à réduire les déchets alimentaires dans nos poubelles ménagères. Alors lançons-nous dans cette aventure ensemble, chaque petit geste compte.
J’ai décidé de vous rédiger une liste (non-exhaustive), des petits gestes écolos auxquels on ne pense pas toujours :
Trier ses déchets (on commence basique, mais il est important de le répéter)
Investir dans un compost (vous ferez des économies)
Consommer des fruits et légumes de saison (si vous ne savez pas quels sont les fruits et légumes de saison, je vous ai créé un récapitulatif par mois : cliquez sur ce PDF)
Débrancher ses chargeurs lorsqu’ils ne chargent pas vos appareils.
Éteindre vos appareils ou les débrancher lorsqu’ils ne vous servent pas (au lieu de les laisser en veille)
Supprimer vos mails inactifs (les laisser dormir dans votre boîte mail est très énergivore)
Éteindre vos lumières lorsque vous pouvez bénéficier de la lumière du jour
Investir dans un vélo pour vos trajets courts
Ne pas prendre de sac alimentaire en plastique pour ses achats de fruits et légumes en faible quantité, ou pour les grosses pièces : ni votre mangue, ni vos deux melons ne s’échapperont de votre sac de course 😉
Privilégier un sac réutilisable pour ses 6 kiwis ou ses 5 citrons
Apporter ses récipients pour ses achats en boucherie, charcuterie, poissonnerie…
Abandonner sa brosse à dent en plastique pour une brosse à dents en fibre de bambou
Investir dans un cendrier de poche
Consommer de la seconde main (mode, livre, multimédia…)
Chers communicants, lisez bien les options qui vont suivre, elles sont plus nombreuses que vous ne le pensez :
Eco-concevoir son site internet (en choisissant un hébergeur responsable entre autres)
Eco-concevoir son logo (éviter les formes plaines qui utiliseront beaucoup d’encre à l’impression)
Réaliser ses impressions avec de l’encre végétale
Limiter ses impressions au strict nécessaire (nul besoin de commander d’emblée 400 cartes de visites au risque qu’elles terminent à la poubelle si vous changez d’adresse avant de les avoir toutes liquider)
Limiter ses déplacements en donnant un même lieu de rendez-vous pour deux entrevues (Cf. l’interview de Gaëlle GUERINEL – La Belle Éthique)
Faire appel à des partenaires responsables
Entretenir une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises)
Évidemment, il y a tellement d’autres solutions pour rendre son quotidien personnel et professionnel plus respectueux de l’environnement, mais voici la liste que je vous propose, en espérant que vous serez nombreux à me rejoindre dans cette aventure responsable.
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